Les premiers hommes s’expliquaient les phénomènes naturels du feu, de la pluie, de la tempête ou du tonnerre, en les attribuant à des puissances surnaturelles dont ils imploraient les faveurs par des sacrifices et des édifices élevés à leur gloire.
Cette angoisse permanente les amena à se regrouper autour d’un pouvoir spirituel qui organisa leurs coutumes. Parallèlement, un pouvoir temporel s’instaura au sein de ces groupes pour les protéger contre les agressions extérieures.
Ainsi naquit l’alliance des pouvoirs spirituel et temporel au sein des premières sociétés qui se structurèrent naturellement en trois classes sociales : l’ordre religieux chargé d’implorer les faveurs des dieux, l’ordre militaire chargé de la sécurité physique du groupe, et le reste de la population chargé de produire ce qu’il fallait pour entretenir ces deux ordres.
Avant l’avènement du monothéisme, le polythéisme pratiquait la tolérance dans le choix des divinités à honorer, sans dogmatisme, laissant à chacun sa liberté de conscience. Tout changea à partir du XII° siècle av. JC, avec Moïse qui imposa les « Tables de la Loi » au peuple juif qui dut désormais adorer un seul Dieu révélé, invisible et jaloux. C’est alors que naquit le dogmatisme avec ses corollaires, l’intolérance et l’exclusion, privant les fidèles de la liberté de conscience.
Plus tard, sous l’empire romain, en 380, Théodose imposa le christianisme comme religion d’Etat. Cela permit à l’Eglise de christianiser toutes les populations de l’empire en leur imposant sa pensée unique à leur conscience par la terreur de l’excommunication, de l’exil ou du bûcher, frappant ceux qui transgressaient les dogmes.
Après la chute de l’empire romain au Vè siècle, l’insécurité régna en Europe soumise aux invasions dites barbares. Cela amena les populations à demander secours aux évêques et aux barons locaux, ce qui déboucha sur la naissance de l’aristocratie. Et, en l’an 800, le pape Léon III, délivré des envahisseurs lombards par le roi Charlemagne, qui lui fit don de ses premiers territoires pontificaux, le sacra empereur d’Occident, en souvenir de l’ancien empire romain d’Occident disparu en 476.
C’est alors que fut scellée l’alliance du sabre et du goupillon, soumettant l’ensemble des consciences au pouvoir absolu du roi, désormais de droit divin. Aussi, le roi dut il, en retour, soutenir le pouvoir spirituel de l’Eglise qui en profita pour terroriser les consciences par la torture ou le bûcher de l’Inquisition, puis par la mise à l’Index de toute publication risquant de heurter sa pensée unique.
C’est ainsi qu’en 1633, Galilée dut renoncer à l'héliocentrisme, parce que l’Eglise demeurait attachée au dogme du géocentrisme de Ptolémée, puisé dans la Bible datant du II° siècle et reconfirmé au XIII° s par Thomas d’Aquin.
COMMENT LA LAÏCITE FUT INTRODUITE A L’ECOLE PUBLIQUE
Pour comprendre cette volonté farouche des républicains français d’émanciper les consciences du conservatisme rétrograde de l’Eglise, il faut savoir que c’est seulement en 1757 que le Pape Benoît XIV permit aux catholiques de se consacrer à la recherche scientifique en astronomie, alors que l’Angleterre devint la 1ère puissance mondiale grâce à cette science.
Et, aussitôt après leur victoire aux élections de 1875, ces républicains cherchèrent les moyens institutionnels de libérer les consciences des citoyens de leurs préjugés religieux qui risquaient de ramener la monarchie au pouvoir.
C’est ainsi qu’en 1883, Jules Ferry, chef du gouvernement, déclara vouloir « organiser l’humanité sans Dieu ni Roi ».
A cet effet, il avait fait voter en 1881 une loi instituant l’école publique, gratuite et obligatoire pour tous les enfants de moins de 14 ans. Cela privait l’Eglise de son monopole millénaire sur l’enseignement primaire, qui lui avait permis de formater les consciences, par le catéchisme obligatoire, la messe quotidienne et le cours d’Histoire.
Toutefois, en esprit tolérant, Jules Ferry avait estimé que l’enseignement religieux des enfants étant du ressort de leurs parents, ceux-ci pouvaient se tourner vers les religieux en dehors de l’école publique, où l’instituteur doit enseigner les connaissances indispensables pour le vivre ensemble des futurs citoyens, dont la libération des consciences leur permettra d’acquérir par la suite une formation philosophique consolidant leur civisme.
Et, dès que l’expérience d’enseignement laïque forma une génération entière de citoyens républicains, l’Assemblée Nationale étendit le principe de laïcité à l’Etat, par la loi de 1905.
LA LAÏCITE ET L’HERITAGE DES « LUMIERES »
En 1748, Montesquieu avait écrit dans, « L’esprit des lois », que la soumission au pouvoir royal repose sur l’ignorance et le droit divin de l’Eglise. Par contre, l’Etat républicain a besoin d’une éducation populaire appropriée pour se faire aimer et se maintenir au pouvoir.
En 1793, dans son « Journal d’instruction sociale », Condorcet écrit : « il ne peut y avoir d’égalité si tous les citoyens ne peuvent acquérir des idées justes sur les objets dont la connaissance est nécessaire à la conduite de leur vie ».
La Constitution républicaine de 1791 stipulait «une instruction publique commune à tous les citoyens, gratuite pour ce qui est indispensables à tous ».
S’inspirant de cet héritage des Lumières, Jules Ferry, dans son discours de 1870 portant sur «l’égalité de l’éducation », fait de l’éducation nationale le fer de lance pour bâtir une nouvelle société démocratique qui dit voir le jour grâce à l’école laïque, formant tous les enfants. Il déclare : «Entre tous les problèmes, j'en choisirai un auquel je consacrerai tout ce que j'ai d'intelligence et de cœur : c'est le problème de l'éducation du peuple… et, si les 18° et 19° siècles ont anéanti les privilèges rattachés à la naissance, l'œuvre de la III° République sera de faire disparaître la plus redoutable des inégalités, l'inégalité d'éducation, qui est le plus grand obstacle à franchir pour l’avènement d’une vraie démocratie ». Jules Ferry conclut par ces mots: « Désormais, l'enfant appartient à la République, comme auparavant il appartenait à l'Église ».
Et il faut savoir que, depuis 1789, l’Eglise catholique condamnait la République et s’était toujours engagée à fond dans toutes les campagnes électorales, notamment en 1848 et 1875, en soutenant la Droite royaliste contre la Gauche républicaine. D’où le slogan de Crémieux, ministre de l’éducation, « Le prêtre à l’église, l’instituteur à l’école », que Jules Ferry mettra en œuvre dans la loi de 1881 instituant l’école laïque.
Il faut aussi savoir que le mouvement pour la LAÏCITE était soutenu par les protestants et les israélites qui gardent en mémoire leurs persécutions du passé. Aussi, ces communautés craignaient-ils le pire de la proclamation en 1870 du dogme de l’infaillibilité du Pape au Concile de Vatican I, réuni pour faire le bilan des bouleversements politiques, idéologiques et scientifiques depuis un siècle.
Dès lors, les républicains, vainqueurs des élections de 1875, ont voulu faire barrage au retour de la monarchie en usant d’un enseignement laïc donné aux élèves par des instituteurs formés dans les écoles normales. Et la morale laïque enseigna aux futurs citoyens les principes moraux régissant leur vie en société, en se référant à la « Déclaration universelle des Droits de l’Homme », au Code Civil et à la Constitution de la III° République. De la sorte, les élèves ne subirent plus le dogmatisme d’enseignants religieux, favorables au retour de la monarchie.
DE L’EXPERIENCE ANGLAISE DE LA LAÏCITE AVANT LA LETTRE
L’insularité de l’Angleterre lui permit de connaître un contexte idéologique distinct de la France, la fille aînée de l’Eglise. Des moines anglais osèrent, au XIII° s’opposer au pouvoir absolu de l’Eglise. Ainsi que Robert Grosseteste (1175-1253), Chancelier de l'Université d'Oxford, inventa la méthode empirique en l’appliquant à l’étude de la Nature, où il testa les hypothèses pour rechercher une vérité sans dogme. Roger Bacon (1214-1294) créa la science expérimentale en disant «la preuve par le raisonnement ne suffit pas, il faut en plus l’expérimentation». Et, pendant que les Papes du XIII° soumettaient l’Europe à leur pouvoir, Duns Scot (1265-1308) professait à Oxford la distinction nécessaire entre le domaine de la foi, qui est métaphysique, et le domaine profane exigeant des réponses concrètes, sans mystères. Plus encore, le franciscain William of Occam (1285-1347) soutint la séparation entre foi et raison, reniant toute hiérarchie entre philosophie et théologie, et concluant que le Pape n’a pas à s’ingérer dans les affaires temporelles où le bon sens humain suffit.
Avant qu’Oxford ne devienne le grand centre européen de la recherche, à l’abri de toute censure, il faut savoir que cette question de la liberté de conscience avait été posée au temps de la splendeur de la civilisation arabe des IX°-XII° siècle.
DES ANTECEDENTS ARABES DE LA PHILOSOPHIE LAÏQUE MODERNE
Le Calife Al Ma’moun (813- 833), chef spirituel de l’Islam, avait adopté le « mutazilisme » comme doctrine officielle pour gérer les affaires de l’Etat. En rationalisant la réflexion et l’action des hommes pour les responsabiliser dans leur vie en société, le mutazilisme considère le Coran créé et non incréé (= parole directe d’Allah), laissant ainsi au Croyant la liberté d’interpréter les textes sacrés. Cela mit fin à l’ingérence des Imams et des Oulémas dans la gestion publique, et cela renforça l’enseignement public de la philosophie et des sciences.
Cette doctrine rationaliste fit dire au Calife Al Ma’moun que son livre de chevet est le Cor’an, guidant sa conduite religieuse intime et ses prières, tandis que son maître à penser est Aristote. C’est ce qui l’amena à créer à Bagdad, en 813, la « Maison de la Sagesse » qui avait réuni les 17 écoles de pensée de son époque. A sa mort, le courant orthodoxe s’imposa à nouveau à Bagdad.
Néanmoins, ce courant mutazilite de liberté absolue de conscience favorisa l’émergence d’un courant philosophique laïque musulman au cours des 3 siècles suivants, à travers Rhazès (864-925), Al Fârâbî (872- 950) et Averroès (1126-98).
a) Rhazès (864-925) fut le 1er philosophe musulman à prôner la laïcité. Il soutient que seule la philosophie et non pas la prophétie religieuse qui offrira à l’homme les moyens de réaliser son bonheur. Il soutient même que la Bible et le Coran sont des fables et que les prophètes sont des imposteurs. Et il critique le fanatisme religieux qui étouffe la vérité et attise les haines et les guerres. Il conclut que les populations s’attachent à leur religion par habitude et soumission aux autorités publiques qui en font perpétuer les rites pour asseoir leur pouvoir.
Rhazès soutient que seule la raison peut distinguer le bien du mal et réaliser le progrès des connaissances, sans recourir aux Saintes Ecritures. Il rejette le dogmatisme en prônant l’usage du bon sens, de la raison philosophique et de la connaissance comme seul guide de notre comportement.
b) Al Fârâbî (872-950) fut le 1er philosophe musulman à identifier une relation dialectique entre l’existence et la conscience des hommes, précédant de 9 siècles Karl Marx écrivant dans l’Idéologie allemande de 1844 que « L’existence des hommes détermine leur conscience». Et il soutient que la Cité devrait être gouvernée par un Sage dont l’esprit réunit l’intelligence et le sens de l’action, au lieu de laisser le pouvoir temporel au chef des croyants, précédant ainsi de 6 siècles le chancelier Thomas More dans « UTOPIA » de 1516.
c) Averroès (1126- 1198) prôna la distinction entre science et religion, pour libérer la philosophie et la conduite civile des dogmes religieux. Et 8 siècles avant l’Europe, il soutint que la femme doit être considérée comme l’égale de l’homme.
Malheureusement, ces grands penseurs laïques furent interdits d’enseignement à la fin du XI° siècle par le Grand Vizir Nizâm El Melk qui imposa la pensée unique du théologien El Ghazali avec sa version du Cor’an et de la Shari’a, seuls enseignements désormais donnés dans les madrasas musulmanes.
Or Ghazali (1058-1111) était adepte de l’Acharisme du X° siècle, mouvement mystique proclamant le Cor’an « INCREE », c.à.d immuable et contenant les seules Vérités éternelles dictées par Allah au Prophète. Il soumet alors la raison à la foi, l’homme ne pouvant rien faire en dehors du Coran. Ce dogmatisme permit aux Sultans ottomans de soumettre les diverses populations de leur immense empire en sclérosant la pensée arabe, limitée désormais à l’imaginaire, à l’émotionnel et à la poésie, privée de la philosophie dialectique qui permet le développement.
C’est ce qui établira l’obscurantisme dans le monde arabe, figeant l’ensemble de son activité intellectuelle en une période (le XIII*s) où va émerger l’essor philosophique européen avec la diffusion des écrits d’Averroès : de là, l’Homme va progressivement maîtriser l’Univers par le progrès de ses connaissances.
LA LAÏCITE ET L’ACCLAMATION « LIBERTE ! EGALITE ! FRATERNITE !
Les républicains les plus actifs furent des Francs maçons animés par leur devise «Liberté! Egalité! Fraternité!», acclamée au début et à la fin des travaux de loge. Cette devise place la dignité humaine au centre de la démarche maçonnique consistant à rechercher la vérité sans dogmatisme pour nous guider dans notre action au dehors contre l’injustice, pour la liberté, l’égalité et la solidarité.
Le but de cette lutte est la fraternité universelle qui jaillira du sentiment de justice et d’harmonie que chacun ressentira en vivant en société. Et, pour connaître cet état, il suffit de se référer à ce que nous vivons en loge quand tous les offices sont bien remplis et que l’égrégore nous enlace.
Ces principes de liberté et d’égalité s’étaient répandus en société à la suite de la création du GODF en 1773. Des travaux en loge, prônant ces valeurs débouchèrent sur la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 avant d’aboutir à la création de la 1ère République française en 1792.
Ces valeurs humanistes abolirent les privilèges de l’Ancien Régime et sa division de la société en 3 ordres, que l’Eglise cautionnait depuis Charlemagne. Mais comme l’Eglise persista à soutenir le retour au pouvoir de la monarchie, les républicains de la III° République votèrent, en 1905, la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat, écartant toute immixtion de l’Eglise dans les affaires de l’Etat. Il en découla une lutte farouche contre l’école laïque jusqu’à ce que la 1ère Guerre mondiale (1914-18) mobilise l’opinion contre l’agression étrangère prussienne.
Mes BBAAFF&SS, vous comprenez de la sorte comment la LAICITE est le corollaire de notre devise « Liberté ! Egalité ! Fraternité ! » qui nous engage pour une société plus juste. Elle m’a personnellement toujours interpellé sur mon chemin initiatique, me poussant continuellement à éveiller les consciences autour de moi contre les discriminations et la corruption qui minent notre pays.
QUE DOIT SIGNIFIER AUJOURD’HUI LA LAÏCITE POUR LE PUBLIC
La laïcité a pour but de permettre à chacun de vivre en harmonie avec l’ensemble de ses concitoyens. Cela suppose qu’il puisse exercer librement sa foi, sans gêner autrui. Cela signifie aussi e chacun doit respecter la foi des autres, sans prosélytisme. En somme, le devoir civique exige que chacun apprenne à distinguer sa vie religieuse, qui doit demeurer privée, de sa vie profane, qui est publique.
Alors que l’Eglise s’était farouchement opposée à la laïcité, cette loi de 1905 la poussa à adapter progressivement sa vision du monde, au fur et à mesure des avancées républicaines auxquelles elle était réticente sinon opposée dans le passé. De même, grâce à cette loi de 1905, le dialogue interreligieux s’est développé en France.
Par conséquent, la Laïcité n’est pas hostile aux religions tant qu’aucune religion ne prétend s’imposer politiquement. Pour cela, l’Etat doit rester neutre tout en veillant à ce qu’il n’y ait pas de comportements racistes ou xénophobes incitant à la discrimination ou à la haine contre toute religion.
Mais la Laïcité de l’Etat ne doit pas se contenter de sa neutralité religieuse. L’Etat doit toujours veiller à la liberté absolue des consciences, grâce à l’instruction de la morale publique et du civisme. C’est la substance de la loi de 1905 qui doit servir à faire de la République la chose de tous, la « RES PUBLICA », par laquelle chacun doit pouvoir user de sa liberté de conscience pour progresser en lui-même et par lui-même, sans exclusion de l’Autre dont la différence doit l’enrichir, sans pour autant verser dans le communautarisme ou les discriminations sociales de toutes sortes.
Il ne s’agit pas non plus d’interpréter la Laïcité comme une interdiction des différences et de la diversité. En effet, la coexistence de cultures différentes est distincte du communautarisme et de l’exclusion sociale. L’espace public doit donc demeurer commun à tous, où chacun doit s’ouvrir aux autres, dans la tolérance mutuelle et dans le respect de la loi commune assurant la coexistence de tous en paix. C’est ça la « res publica », la chose de tous, où tous les enfants de l’école publique reçoivent la même instruction civique, écartant l’intolérance et toutes formes de discriminations.
En conclusion, l’idéal républicain a créé la laïcité pour instaurer un Etat de droit conjuguant dans l’harmonie les trois principes de liberté absolue de conscience, d’égalité et de solidarité républicaine entre tous les citoyens.
De la sorte, le principe de laïcité veille à l'émancipation de la personne humaine sur tous les plans, intellectuel, éthique et social. Ainsi comprise, la laïcité doit réussir à unir tous les citoyens en excluant toutes discriminations. J’ai dit.
Nadim Michel KALIFE - NMK
R.L. « Tolérance & Solidarité » - Or.de Lomé
ANNEXE
Ce que stipule la Constitution de la IV° République Togolaise du 27/9/1992 au niveau de la Laïcité
ART 1er- La RT est un Etat de droit, laïc, démocratique et social. Elle est une et indivisible. ART.2 - La RT assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race, de sexe, de condition sociale ou de religion. Elle respecte toutes les opinions politiques, philosophiques ainsi que toutes les croyances religieuses. Son principe est le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple. Sa devise est : « Travail-Liberté-Patrie » ART.7 – Les partis politiques doivent respecter la constitution. Ils ne peuvent s’identifier à une région, à une ethnie ou à une religion. ART.11 - Tous les êtres humains sont égaux en dignité et en droit. Nul ne peut être favorisé ou désavantagé en raison de son origine familiale, ethnique ou régionale, de sa situation économique ou sociale, de ses convictions politiques, religieuses, philosophiques ou autres. ART.25- Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience, de religion, de culte, d’opinion et d’expression. L’exercice du culte et l’expression des croyances se font dans le respect de la laïcité de l’Etat.
NDLR : Dessin en en-tête extrait du site https://www.madinin-art.net/charte-de-la-laicite-a-lecole/
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